Lors d’une conférence de presse livrée ce 17 mai 2022 à l’occasion de la journée commémorative de nos forces armées (ex Journée de la libération du Congo par les AFLD), le Colonel Eddy KAPEND sort de son profond silence pour la 1ère fois depuis sa sortie de prison par grâce présidentielle.
Voici en quelques mots les propos faits par le Colonel Eddy KAPEND à l’occasion de cette conférence de presse :
– AU SUJET DE LA MORT DE MZEE LAURENT DÉSIRÉ KABILA
« Je n’ai nullement entre mes mains le sang de Mzee Laurent Désiré Kabila, envers qui je suis resté loyal comme fils, avant ses fonctions, pendant ses fonctions et après ses fonctions de Président de la République. »
– AU SUJET FORUM SUR LA RÉCONCILIATION DES LEADERS KATANGAIS ORGANISÉ PAR Mgr FULGENCE MUTEBA MUGALU
« Le Congo est un ensemble. Nous sommes un peuple, nous devons réfléchir PEUPLE. »
« Si nous devons nous réconcilier, ce n’est pas seulement entre frères d’une même province, d’une même langue. »
« Cette réconciliation est à géométrie variable. »
« Ce qui me rend malade, c’est l’idée de savoir que c’est en ce jour décrété férié que les katangais se réunissent au motif de se réconcilier, alors qu’on célèbre la libération du Congo par Mzee Laurent Désiré Kabila. »
« Que ceux qui participent dans ce forum puissenr être conscients que l’on ne peut pas mentir le peuple tout le temps. »
« Cette réconciliation est une foutaise. Elle est de nature à compromettre l’unité nationale. Je pense plutôt qu’il faut réfléchir sur les stratégies pour en finir avec la guerre à l’Est du pays. Il faut combattre toute espacé de ségrégation. »
« Je réitère ma vision, celle de l’unité de tous les Congolais. Ce qui se passe au Katanga est purement de la manipulation. »
« Mon souhait aurait été qu’à ce forum, les participants reconnaissent d’abord le fait qu’ils ont divisé la province. »
« Si réconciliation il y a, elle doit être elle doit être les politiciens et le peuple affamé. Les politiciens ont plusieurs mécanismes de réconciliation, notamment au parlement. Cette rencontre de Lubumbashi n’a rien de réconciliation. »